Près de la chute...

J’observai et résumai tout ce qui venait de se passer depuis mon arrivée. L’état de tout le monde empirait de plus en plus et les monstres passaient sans attendre à l’attaque. Nous n’étions visiblement pas assez nombreux pour tous les vaincre. Je me demandai alors d’où pouvait provenir tous ses créatures des ténèbres. C’était rare qu’ils puissent y avoir autant de mauvais êtres en si peu de temps. L’état de tous semblait devenir de plus mauvais et les guerriers tombaient comme des mouches. On donnait tout ce qu’on avait, mais cela semblait n’être qu’un petit effet sur eux. Toutefois, j’avais confiance en mes troupes. Nous allions réussir. Depuis que j’étais petite la victoire m’était toujours allouée et ça n’allait pas être aujourd’hui ma première défaite, alors ça non. Je lançai un bref regard autour de moi. Aucun trace du ver pour le moment, il avait fui, mais ou ? Allait-il revenir ? J’en étais certaine. Je posai mon regard de braise sur la jeune femme ou plutôt sur le corps de celle-ci qui gisait au sol. Mon compagnon s’approcha d’elle et utilisa son pouvoir de résurrection. Cependant, une fois qu’elle fût sur pied, ce fût au tour du sauveur de s’écrouler. Utiliser cette incantation demandait beaucoup. Je soupirai, maintenant qui allait pouvoir s’occuper de lui ? Alors que je venais tout juste d’avoir cette pensée, celui-ci me parla. Je ne compris pas tout de suite, mais je su qu’il me demandait de le porter à un supposé Sass. Je regardais autour de moi, cela devait être le garçon au mauvais caractère avec qui j’avais parlé plus tôt. Je m’approchai donc de lui, attrapant son épaule. Je lui fis signe de se taire et de garder ses forces pour le moment. Je m’approchai rapidement de l’autre garçon.

« Hey, il a besoin de soin. Enfin, il a besoin de retrouver ces forces. Aide-le »

Dis-je fortement pour qu’il m’entende. Je détournai mon attention d’eux pour voir ce qu’il arrivait pour le moment. C’était calme, beaucoup trop calme à mon avis, mais je voyais que le soleil à l’horizon semblait se coucher. Peut-être qu’on devrait se battre aux peintures de la nuit. Je n’en savais rien, mais pour le moment, il fallait retrouver des forces. Je passai une main sur mon couteau à ma ceinture. J’étais prête à l’utiliser à tout moment…